Coucou, revoila la dette...

A peine enterrée par la Commission des Finances du Sénat- cf mon message du 31 juillet sur le sujet- le problème du remboursement de la dette vient de réapparaitre dans le débat public et parlementaire à l'occasion du Débat d'Orientation Budgétaire (DOB) de l'Assemblée Nationale;

A cette occasion, le nouveau Ministre du Budget Eric Woerth a rappellé à nos députés sans doute pressés d'inventer de nouvelles dépenses que la hausse des taux de credit dans le monde avait un impact sur le budget français et en particulier sur le chapitre "service de la dette". Celui çi qui bénéficiait depuis dix ans de la baisse des taux pour atteindre 39 milliards d'euros va à partir de 2007 devoir subir l'impact des hausses de taux actuelles.Il en résultera une augmentation annuelle des interets de la dette de 5.5 pct l'an pour atteindre en 2010 la somme record de 49 milliards d'euros, en hausse de 7 milliards depuis 2006.Le tout sans tenir compte de la dette des organismes sociaux et des collectivités locales qui rajouteront 1.8 millards de hausse supplementaire.

Autre effet pervers, le remplacement des OAT(Obligations du Trésor) anciennes émises dans les années 2005 à 3.3 pct d'intéret par des Obligation nouvelles à 4.5pct va mécaniquement accentuer encore la charge de cette dette pour les dix ans à venir.

C'est dire que nous n'avons pas fini d'entendre reparler de la dette. Rappellons que le service de cette dette ne représente que les intérets des 1175 millards de dettes accumulées et aucun remboursement du capital qui pourrait nous faire espérer des jours meilleurs. Il représente également le premier poste de dépense du budget de l'Etat, avant le budget de l'Education Nationale!!