Avant de voter, un dernier coup d'oeil à la note !

Nous voiçi à quelques jours du premier tour des Présidentielles. Une campagne curieuse, très longue avec des sujets initiaux qui ont disparu de l'agenda des candidats pour être remplacés par d'autres plus actuels dans l'intérêt fluctuant des auditeurs et des journalistes.

Et au fil des semaines des promesses de plus en plus nombreuses aux uns et aux autres, à telle ou telle catégorie sociale qui présente ses revendications à l'occasion, unique, des présidentielles.

L'un des sujets initiaux de la campagne était le remboursement de la dette, énorme,de la France. Aucun des candidats n'a trouvé la recette miracle, la plupart semblant vouloir continuer à confondre diminution du déficit et diminution de la dette. Alors que supprimer seulement le déficit budgétaire annuel ne permet pas de commencer à rembourser la fameuse dette.

Par contre, pour attirer les électeurs, il faut faire des promesses, c'est la loi du système démocratique. Les programmes initiaux des candidats ont fait l'objet de chiffrages, plutôt inquiétants. Ce qui n'a pas empéché les candidats d'en rajouter, car pour gagner l'élection - et c'est leur objectif incontournable- il faut continuer sans cesse à répondre positivement aux nouvelles demandes, répondre également aux nouvelles idées des concurrents et égayer une campagne très longue de nouvelles promesses. On peut même se demander comment, dans certains pays démocratiques, on peut arriver à se faire élire en présentant des budgets en excédent!

Avant d'aller voter, jetez donc un coup d'oeil ci dessus aux évaluations révisées de l'enveloppe des promesses à ce jour, des trois principaux candidats.Elles varient de 21 à 50 milliards d'euros de dépenses supplémentaires par an qui devraient se transformer en impots nouveaux et en perte de compétitivité pour nos entreprises et donc en restructurations nouvelles...

Coté recettes, nos trois candidats comptent quasi exclusivement sur l'amélioration de l'économie, comme en Allemagne. Acceptons en l'augure mais ce n'est pas gagné d'avance car malheureusement la croissance ne se décrète pas, surtout quand on met les entreprises, qui doivent la susciter, au pilori tous les jours.