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Le problème de la dette de l'Etat est un des sujets récurrents de ce blog au sujet de laquelle je ne suis toujours étonné de la passivité des jeunes générations qui laissent la génération de leur parents l'augmenter régulièrement et sans fin. L'attitude de la classe politique sur le sujet est tout aussi scandaleuse puisqu'on attend toujours dans cette période pourtant de programmes électoraux de savoir comment les différents candidats envisagent le remboursement de cette dette, voire même le simple retour à l'équilibre des dépenses et des recettes des budgets annuels.
Jugez en plutôt. Dans le progamme de 35 pages du projet socialiste, pas la moindre proposition sur le remboursement de la dett publique. Et dans celui de l'UMP de 45 pages, une seule ambition, tout à fait minimaliste, de ramener le déficit annuel du budget à ce qui est écrit dans le traité de Maastricht, 60 pct du PIB annuel. Comme ce dernier augmente tous les ans "naturellement", ça signifie poursuivre sur la voie des 40/50 milliards d'euros d'emprunts supplémentaires tous les ans et des 20pct d'excédent de dépenses budgétaires par rapport aux recettes.
Je tenais donc à vous signaler l'apparition d'un collectif de jeunes qui se lance dans ce débat pour apporter enfin le cri de protestation de ceux qui devront payer sous l'intitulé "Nous ne paierons pas vos dettes".Nous approchons du premier anniversaire de la remise du rapport Pebereau le 12 décembre qui a provoqué l'année dernière lors de sa publication un choc non négligeable dans la sphère médiaticopolitique mais dont on attend malheureusement toujours le moindre début de commencement de réaction de la part du monde politique. Autant dire que ses recommandations ont déjà vécues !!!
Le dit collectif lance sur son site une pétition pour demander enfin à nos hommes politiques de revenir à la raison, prevoit un débat à l'Assemblée Nationale pour le 12 décembre sur ce sujet et veut intervenir dans le débat politique des présidentielles. Merci à eux de nous ramener à des réalités financières que nous avons construit avec une certaine inconscience depuis 25 ans sans interruption...