Torture: Amnesty international épîngle l'Algérie

Le rapport annuel d'Amnesty International vient de dénoncer la pratique de la torture dans le Département du Renseignement et de la Sécurité algérien,  c'est à dire les services spéciaux ou les forces de sécurité.Ce serait  de manière récurrente que ces exactions se perpétuent depuis plus de 15 ans sans qu'aucune sanction n'ait jamais été prise contre leurs auteurs qui bénéficient de ce fait d'une impunité totale. Je passe sur la description des tortures qui sont les mêmes que l'on trouve partout de par le monde, coups,décharges électriques et ingestion forcée de différents liquides.

Sachez seulement que, d'après Amnesty International, des milliers d'individius ont été arrétés de façon sommaire, en dehors de tout contrôle judiciaire, entre 2002 et 2006, et soumis à de mauvais traitements ou des tortures au titre de la recherche d'informations sur les groupes armées. Un espoir cependant, dans le cadre de la reconciliation nationale lancée par Abdlaziz Bouteflika, 2000 prisonniers depuis de nombreuses années viennent néanmoins d'être libéré en mars 2006...

Monsieur Bouteflika, par contre, continue à se repandre sur sa demande d'excuses publiques de la part de la France pour "avoir assassiné l'identité algérienne". La dernière fois date du 44 ême anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le 4 juillet 2006. Sans protestation de nos hommes politiques, qui sans doute étaient plus intéressés, ce jour là, par le football que par les déclarations du leader algérien.

A signaler que Monsieur Bouteflika, qui est en fin de mandat et ne pourrait se representer, a décidé d'içi la fin de l'année de faire approuver une modification de la constitution pour lui permettre de rester Président à vie. Sans doute un effet de la maladie dite de Ceaucescu, celle du pouvoir qui vous fait gonfler la tête....

Bonne libération en tous cas à ceux qui viennent de sortir des geoles algériennes.Et un grand merci à Amnesty International de nous informer des horreurs qui perdurent dans ce monde.