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CaDerange
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25 avril 2006

lesDégats:Quelle responsabilité pour les Présidents d'Université?

L'ardoise n'arrète pas de monter pour les dégats infligés à nos universités pendant les manifestations sur le CPE et les assemblées générales à répétition organisées par les Syndicats étudiants( Comme l'Unef de Monsieur Juillard) ou les coordinations étudiantes. Avec l'absence de réaction, voire la complicité, des Présidents d'Université ou des Directeurs(trice) de certains instituts comme celle de l'Institut des Hautes Etudes, totalement saccagé, qui avait même donné elle même la clé des locaux aux étudiants.

On en est à 300 000 euros pour Grenoble,100 000 pour Rennes, 50 000 pour Nantes,150 000 pour Toulouse,125 000 pour Nanterre,80 000 pour Metz, 500 000 pour la Sorbonne et je ne sais combien pour l'Institut des Hautes Etudes...etc.

J'ai déjà eu l'occasion de m'étonner du comportement des étudiants et de leurs organisations syndicales vis à vis des locaux et matériels mis à leur disposition et j'avais suggéré à Monsieur Juillard de demander à ses adhérents de mettre la main à la pâte pour les réparer. Cela calmerait peut être en effet leurs angoisses de voir les frais d'inscription augmenter l'année prochaine. Apparemment Monsieur Juillard, ce week end, préférait poursuivre sa jeune carrière politique au congrès du Mouvement des Jeunes socialistes....

Par contre, les Présidents d'Université, après avoir laisser faire dans leur locaux, soutenu souvent le mouvement, et participé parfois aux défilés en sont réduit maintenant à tendre la sébille aux contribuables via le gouvernement. Peut être tous ces hauts fonctionnaires n'avaient ils pas pris conscience qu'ils étaient responsables des installations et équipements qu'en tant que Président on leur avait confiés?

Je suis parfaitement conscient qu'ils ne pouvaient pas "se coucher devant la foule qui avance" pour protèger nos biens et ceux de leur université. Il ne me semble pas néanmoins avoir entendu aucun d'entre eux protester, pris quelque mesure que ce soit, même dérisoire, pour proteger un outil de travail dont ils ne pouvaient pas ignorer la dégradation tous les jours plus complète.

On ne leur demandait pas l'impossible mais au moins un signe d'intéret pour les moyens d'enseigner de leurs universités !

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CaDerange
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