Commentaires sur le problème de la justice:

Je lis des commentaires et vois des émissions multiples en ce  moment sur les problèmes de notre justice. Je ne pretend pas être un expert et il est toujours trop facile de critiquer. Je vais donc jouer au naif dans les deux commentaires suivants:

-Dans l'affaire d'Outreau il me semble que l'on veuille tout mettre sur le dos du juge et que de ce fait on en arrive à la conclusion qu'il faut supprimer le juge d'instruction. Comme je vous en ai fait part dans un message du 18 janvier 2006, il y a eu au délà de la faillite personnelle de ce juge, celle du substitut du procureur, de la Chambre d'instruction(3personnes), de son Président et du Parquet tout entier, de mémoire une bonne quarantaine de personnes qui étaient censées controler et ont simplement contresignés les actes du juge d'instruction. Puisqu'il s'agit du malfonctionnement de tout un système,avant de tout réformer avec les risque accrus que cela comporte, ne pourrait on pas quand même essayer de resserrer les boulons et de faire marcher ce qui existe?

-J'ai cru comprendre que l'autre problème de notre Justice est un problème de secrétariat! Vous pouvez aller dans tous les cabinets juridiques et vous y verrez les avocats qui y travaillent taper directement sur leur PC les consultations juridiques qu'ils émettent pour leurs clients. Si vous allez dans toutes les entreprises, les sécrétaires y ont disparues en grand nombre et chacun, à tous les niveaux, ingenieurs, commerciaux ou juristes, tapent eux mêmes leur propres textes. Je sais qu'à l'époque où cette mutation technique et organisationnelle a eu lieu, il y a eu, bien sur,des réactions négatives à la disparition de ces sécrétaires, essentiellement parce qu'elles étaient considérées comme des élements de statuts par les interessés qui en disposaient. Quand je vois une secrétaire taper un texte que quelqu'un a écrit à la main, je me dis qu'à l'époque du traitement de texte, il y a là une vrai duplication de travail qui pourrait être évité. Sans doute est ce une vue simpliste de la question, mais quand même, notre justice ne devrait elle pas se poser la question plutôt que de faire attendre interminablement la frappe de ses jugements?