Tsunami, un an déjà.

Cela va faire bientôt un an que la catastrophe du Tsunami en Asie du Sud Est apprenait au monde la signification de ce mot peu connu (en dehors du japon) et surtout la capacité de destruction d'un tel phénomène.

Nos télévisions reviennent les unes après les autres sur cette catastrophe en ce moment et nous en montre de manière beaucoup plus approfondie qu'immédiatement après le phénomène, ce qui s'est passé dans tous les pays qui en ont été frappé.

La cause du phénomène tout d'abord. Une faille de 1200 km de long du sud du Sri Lanka ou centre de la Thailande qui a été provoqué par le passage de la plaque Australe sous la plaque Birmane. En langage technique, une subduction qui s'est produit dans ce cas de manière beaucoup plus importante que d'habitude et de manière brutale.Une variation de position de la plaque de 20 mêtres alors que ces mouvements se font d'habitude en plusieurs ajustements successifs de quelques mêtres seulement.

Première surprise. L'impact n'a pas été limité au Sud de la Thailande et à la zone de Bandah Aceh au Sri Lanka. Il a frappé toute la zone d'Asie du Sud Est  voire même au dela avec des effets plus ou moins violents suivant la proximité du séisme et la configuration de la zone. Certains pays comme justement le Sri Lanka ont été touché directement par le tsunami sur la cote en face comme à Bandah Aceh et par derrière en quelque sorte avec la vague qui a contourné le pays et est venu frapper avec des dégats importants et du même type, un port du sud du pays.

Le phénomène a eu des aspects différents suivants les pays et les cotes. Dans certains cas une vague énorme de 10 à 20 mêtres de haut qui frappe de plein fouet sans qu'on puisse la voir venir, dans d'autres cas des signes précurseurs comme un retrait de la mer avant l'arrivée de la vague, ou bien les animaux qui manifestent leurs inquiétudes.Et malheureusement ces signes ont plutôt attiré la curiosité des habitants ou touristes que cela ne les a inquiétés.

Autre surprise, le nombre de vagues successives qui ont suivi la première vague, jusqu'à sept parfois, et qui ont aggravé dramatiquement l'impact de le première.

Enfin, le manque de suivi des mouvements sismiques dans la zone, réparé depuis,la lenteur des réactions des témoins et des administrations, la méconnaissance du phénomène des tsunami(dont le nom était quasiment inconnu il y a deux/trois ans)et l'aspect badeau des témoins du phénomène, ont été des facteurs amplificateurs de la catastrophe.