Le point sur la séquestration du CO2

Deux colloques viennent de se tenir recemment mis septembre à Paris puis à Montréal du 22 au 28septembre sur le problème de la lutte contre l'effet de serre sous l'égide des Nations Unies.

J'ai eu moi même l'occasion de faire le point sur ce sujet dans trois articles des 10 mai, 11 mai et 14 mai sur les diffférentes compoosantes du problème comme  le stockage et l'enfouissement du CO2 sous terre ou sous les mers et la séparation du CO2 des autres gaz de l'atmosphère et son captage avant enfouissement.Ces trois articles restent totalement d'actualité.

Le Programme des Nations Unies Pour l'Environnement, PNUE, a confirmé que la sequestration du carbone est la technique préconisée pour diminuer la quantité de CO2 existant dans l'atmosphère et ainsi lutter contre le réchauffement climatique. Les techniques sont connues, déjà pratiquée dans certains pays et économiquement acceptables. Le débat exsite par contre sur la meilleure technique pour le stocker en grande profondeur. Sous terre, dans des anciennes mines de charbon ou dans des gisements de pétrole, cela semble possible sans risque majeur, étant entendu que ces risques restent à étudier dans le detail et gisement par gisement ,avant d'en passer au stockage effectif lui même. Sous la mer dans des gisements aquifères, les avis s'opposent car les "fuites" de CO2 eventuelles sous l'eau rendrait cette eau acide avec des conséquences possibles sur la faune aquatique.

Il semble qu'il y ait suffisamment de possibilité de stockage identifiées pour permettre d'enfouir d'ici 2100 jusqu'à 2200 M3 de CO2 soit 15 à 55pct des rejets de CO2 d'içi là. Quant au cout il serait de l'ordre de 50 euros la Tonne alors que le cours de la tonne de CO2 sur le marché actuellement est de 25 euros.

La captation et la séparation du CO2 une fois libéré dans l'atmosphère par contre parait beaucoup moins avancée, complexe et donc potentiellement couteuse. L'idéal serait de récuperer le CO2 au plus près possible de son émission, c'est à dire à la combustion même puisque ce sont toutes les combustions, humaines ou industrielles, qui transforment le Carbone present dans carburants et matériaux en CO2. De nombreux programmes de recherche sur le sujet ont été lancés dont le programme Castor qui regroupe trente parténaires de 11 pays et le projet Français Picoref.

Souhaitons leur bonne chance dans toutes ces recherches.