Le "Mammouth" toujours mal aimé.

Je vous avais signalé dans un message du 15 mai les difficultés de notre Education Nationale qui n'arrive plus à être aimée de ses clients, pardon usagers,qui lui préfèrent le privé.

Ce désamour est confirmé à la rentrée scolaire 2005 avec l'enseignement privé qui est submergé par les demandes pour accepter de nouveaux élèves. Après 2300 élèves supplémentaires en 2003, 13 000 en 2004 il devrait y en avoir encore 3000 cette année. Encore l'enseignement privé s'autolimite-il pour cause de saturation des locaux et diminutions des postes d'enseignants qui leur sont accordés par l'Etat.

Car les effectifs du privé et du public sont gérés de la même manière, une règle de trois pour fixer les effectifs sur la base de ceux de l'année précédente rapporté à l'évolution globale des effectifs en France. De ce fait les transferts d'élèves du Public vers le Privé sont royalement ignorés. A moins, qu'au contraire, ce ne soit une défense du Public et de ses syndicats qui dans cette administration gèrent les effectifs et les affectations( comme chez les dockers ou dans le syndicat du livre). Car avec tous les énarques qui pullulent dans ce ministère, je ne peux croire qu'ils n'y aient pas pensés. Résultat, les postes d'enseignants baissent dans le privé pour des effectifs qui montent alors que dans le public ils diminuent mois qu'il ne devraient. On pourra donc rajouter quelques postes d'enseignants sans enseignements, par exemple détachés dans les multiples associations  ou même pour faire fonctionner leurs syndicats.

Incidemment, on nous a rebattu les oreilles pendant des années que la clé de la qualité de l'enseignement était dans la réduction du nombre des élèves par classe et que le nombre d'or était de 24 élèves par classe. Comment fait donc l'enseignement privé pour fournir un enseignement plébiscité par ses clients avec des effectifs par classe qui cette année tourneront autour de 35?

En attendant que la situation ne soit revue, parents, continuez à inscrire vos enfants dans le privé dès la naissance!