Déficit ou libéralisme?

Notre nouveau Premier Ministre et son acolyte, Nicolas Sarkozy,ont donc reçu la lourde tache de combattre et de vaincre le chomage.

Il y a deux solutions possibles. La première est de financer par le déficit public la création d'emplois de fonctionnaires, d'emplois public et semi public.Pour cela il y a le choix car il y a surement des besoins de services, que ce soit du coté de la sécurité avec des postes de policiers et de gendarmes,du coté de la justice avec des postes nouveaux de magistrats, de greffiers, de gardiens de prison, du coté de la Recherche avec des postes de chercheurs, eventuellement du coté de la culture,des collectivités locales ou encore du coté des grands projets industriels.Comme il n'y a pas malheureusement d'argent dans les caisses de la France, on creusera le déficit qui au lieu de 50 milliards passera à 80 voire 100.En se moquant du pacte de stabilité comme le Président de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, l'a déjà annoncé.L'inconvénient, c'est que c'est exactement ce que les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont fait depuis vingt ans avec quelques maigres succés lorsque l'économie mondiale repartait.C'est sans doute le coté Villepin de notre attelage.

L'autre solution est d'essayer enfin ce qui a réussi ailleurs et que nous avons toujours refusé de considérer, le modèle Anglais.Moins de protection sociale, une plus grande "fluidité" du travail du fait d'un code du travail moins paralysant, une ANPE qui cherche véritablement des postes et verifie que les chomeurs en font de même, simplifier le découpage administratif (Pourquoi 95 departements, avais je écrit un jour),plus d'autonomie et de dynamisme et moins de fureur à tout encadrer, un Etat reduit à ses taches régaliennes.Tout ceci sera impopulaire pendant un temps car les effets sur le chomage seront assez long à se faire sentir.C'est le coté Sarkozy de notre tandem comme il l'a lui même annoncé au soir du réferendum.

Bien étrange attelage en verité avec des positions antinomiques. Attendons de voir de quel coté tournera le char de l'Etat dans ces conditions...