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CaDerange
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15 mai 2005

Service Minimum:les Syndicats SNCF oublient déjà l'accord sur l'alarme sociale...

Notre Président, lors de sa campagne électorale, nous avait promis de mettre en place le Service Minimum dans les Services Publics. Force est de constater que le gouvernement et le Ministre des Transports, G de Robien, ne semblent pas pressés de s'en occuper et d'agiter ce chiffon rouge devant les yeux des syndicats.En plus depuis, il y a le Referendum...donc tout est remis aux calendes grecques.

L'un des dispositifs que le ministre nous a vanté pour nous faire patienter avant de légiférer sur le Service Minimum est l'accord de concertation préalable signé en Octobre 2004 à la SNCF,qui permet, non pas de supprimer les gréves, mais de pouvoir informer le public des trains prévus circulés et des perturbations annoncées.Une au deux expériences( et grèves !) avec ce système ont montrées que cela améliorait considérablement la situation des pauvres salariés pris en otages.Mais ça ne vaut pas un Service Minimum...

Or à l'occasion de la journée de solidarité en faveur des personnes agées, les syndicats SNCF ont lancé une action nationale pour le 2 juin contre cette journée, en omettant de se conformer à l'Accord d'octobre 2004.

Gilles de Robien parle d'erreur grossière et de Casus Belli .Louis Gallois, PDG de la SNCF, et chantre de l'alarme sociale,s'est déclaré scandalisé.Les syndicats lui ont repondu que l'alarme sociale c'était pour les problèmes internes à la SNCF mais qu'ils conservaient leur liberté pour les problèmes d'importance nationale! Comme ils doivent constituer une bonne moitié des motifs de grève, ça veut dire que Monsieur Gallois peut s'asseoir sur l'accord d'alarme sociale dont il était si fier.Les syndicats ont depuis rectifiés le tir en demandant l'ouverture de négociations.

Dont acte. Mais ceci montre bien toute la différence entre une loi sur le Service Minimum qui s'appliquerait à tous les Services Publics à Paris mais aussi en province et des accords multiples à négocier entreprises par entreprises, qui seront tous différents et que les syndicats peuvent se permettre de ne pas respecter, volontairement, par erreur comme cette fois semble-t-il, ou parce qu'ils ont été dépassés par la base...

Allons, Monsieur de Robien, un peu de respect pour les promesses du Président !

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